I] Indépendance financière : définition
Ce type de revenus peut notamment provenir de dividendes d'actions (de votre propre société, ou d'une autre société), de revenus locatifs, ou bien encore (et c'est là que ça devient intéressant), de revenus sur Internet.
A retenir
Je ne suis pas fan de l'utilisation des termes 'indépendance financière' ou 'financièrement indépendant' (cf. partie III du présent article). Tout simplement parce que l'on est jamais totalement 'indépendant'. Quelque soit votre niveau de réussite, vous êtes toujours 'dépendant' de quelque chose (que ce soit de vos clients ou autre). Raison pour laquelle je préfère l'usage du terme 'financièrement confiant' (et si vous voulez savoir pourquoi, jetez un œil sur la vidéo ci-dessous !).
II] 5 conseils pour atteindre l'indépendance financière
Conseil #1 : savoir gagner plus d’argent
Afin de gagner en indépendance sur le plan financier, il est certes nécessaire de savoir où en trouver, mais il est primordial de comprendre comment en gagner davantage. Le fait d’accumuler de l’expérience plutôt que de courir après un salaire très rémunérateur prend tout son sens.
Ceux qui on réussi indiquent tous avoir choisi un poste peu rémunérateur, avec pour seul but de maitriser le domaine (comment vendre efficacement par exemple). Grâce à ses expériences sur le terrain, il sera ainsi plus facile de monter sa propre entreprise.
Dans cette optique, il faudra bannir cette recherche de sécurité de l’emploi, cette peur de sortir des sentiers battus. Lorsque vous prenez des risques, vous allez inexorablement rencontrer des problèmes.
Apprenez à tirer des leçons de ces obstacles, car la destination n’est pas la plus importante, c’est le processus. Plus le problème est complexe, plus l’expérience, que vous en tirerez en le résolvant, sera importante.
Afin de réunir encore plus d’expériences, ne vous limitez pas à vos problèmes d’argent. Occupez-vous des problèmes de votre entourage, lorsqu’ils vous en offrent l’occasion.
Conseil #2 : savoir protéger son argent
Tenez à votre argent comme à la prunelle de vos yeux ! Prenez conscience que le monde est peuplé de prédateurs, qui ont pour cible votre argent. Vous devez ainsi conserver le plus de ce que vous gagnez, et en accorder le moins possible aux prédateurs.
Dans cette optique, le premier prédateur est l’État, avec ses impôts. Ensuite, il y a les banquiers, qui prêtent votre épargne à des taux intéressants pour eux. Ce sont également ceux qui s’apparentent à de simples vendeurs, comme les conseillers financiers et les courtiers, qui sont les plus à craindre.
Pour la majorité, ces individus n’ont aucune expérience dans le domaine de l’investissement ni de réelles connaissances en placements financiers. La meilleure solution serait d’apprendre à gérer votre argent vous-même, sans le recours à ces pseudo-experts en finances.
Pour cela, étudiez et soyez votre propre comptable. Au besoin, rapprochez-vous des experts en la matière pour prendre quelques notions.
Enfin, les conjoints entrent également parmi les prédateurs. En effet, ils risquent de tout vous prendre tout votre argent, en cas de divorce.
Conseil #3 : apprendre à gérer son argent
La notion de gestion est à maitriser parfaitement si l’on veut atteindre l’indépendance financière. Concrètement, certaines dépenses sont nécessaires et plus lucratives. Ce sont celles qui vous permettent d’acquérir des actifs qui généreront par la suite des revenus supplémentaires.
Pour l’illustration, au lieu d’acheter une Porsche, mieux vaut investir dans un appartement qui va vous aider à générer plus de revenus.
Lorsque vous recevez votre salaire, pensez à acheter des actifs :
- Investissements
- Épargne
- Formation
Élargissez votre cercle d’amis. Pour cela, fréquentez les centres sportifs « aisés », ces clubs où s’inscrivent les plus fortunés. Robert Kiyosaki, l’auteur du livre à succès « Père pauvre, père riche » préconise même d’éviter de vivre au-dessous de ses moyens.
Même en cas de difficulté, il recommande de maintenir un certain niveau de vie. Cette idée rejoint celle plus haut, qui est d’accepter de faire des dépenses pour en recevoir plus. Paradoxalement, il est nécessaire de vivre de manière simplement, en n’achetant que ce qui est nécessaire.
La notion de maitrise de ces postes de dépense est alors nécessaire. En effet, il est facile pour les analystes de prédire l’avenir financier d’une personne rien qu’en étudiant de près ses dépenses. Une personne riche dépense majoritairement dans des formations, l’épargne ou encore dans le coaching.
À l’inverse, une personne aux difficultés financières dépense majoritairement dans des besoins de consommation, ou encore dans des passifs comme l’achat d’une voiture.
Toutefois, dépenser pour des passifs n’est pas prohibé. D’où l’intérêt de dépenser avec stratégie, en développant au maximum notre patrimoine d’actifs. Ainsi, pour s’acheter une voiture, le mieux est de le faire avec l’argent généré par un actif. Le schéma se fera alors comme suit :
- Investir dans un actif (bien locatif)
- Se payer un actif, une fois l’actif a rapporté assez d’argent pour couvrir les frais
Toujours dans l’optique de contrôle de ses dépenses, il existe une stratégie marketing qui consiste à dépenser pour s’enrichir. Prenons l’exemple d’une entreprise qui traverse une période de difficulté financière. La tendance veut qu’elle réduise ses dépenses, alors qu’au contraire, elle devrait investir davantage en marketing pour relancer ses ventes.
Une personne en difficulté financière devra faire de même. Il est recommandé de contracter de bonnes dettes afin de permettre un investissement dans des actifs. Ainsi, faire un emprunt pour acheter un actif est bien vu, contrairement à un crédit pour ses besoins en consommation.
Conseil #4 : développer son patrimoine actif
Afin de faire fructifier son argent, il est nécessaire de savoir en garder le contrôle, pour ensuite recourir à la puissance du levier financier, qu’est le crédit, bien que cela ne soit obligatoire. Vous devez ainsi contrôler votre investissement, de manière périodique.
Notons que le crédit, si vous savez vous contrôler, est une technique efficace pour s’enrichir rapidement. Faites toutefois attention, car ce levier financier peut se retourner contre vous.
Voici deux exemples d’investissement immobilier, l’un avec un levier financier et l’autre sans.
Exemple 1 :
Une personne décide d’investir dans l’immobilier sans levier financier. Elle décide d’acheter un appartement de 20 000 euros et le met en location pour 300 euros le mois. Ses charges annuelles en tant que propriétaire est de 1000 euros. Ainsi, en une année, son retour sur investissement net est de 2 600 euros, soit :
(300*12) - 1000 = 2600€
En tenant compte de la demande immobilière dans sa zone géographique, la valeur de son appartement peut augmenter de 10%, et passe à 22 000 euros. Son retour sur investissement s’élève donc à 4600 euros l’année (2600+2000), soit 23% de son investissement initial.
Exemple 2 :
Un individu opte pour un levier financier pour acquérir un immeuble avec 3 appartements. D’une valeur de 80 000 euros, il a emprunté 60 000 euros, soit 75% du prix d’achat de l’immeuble. Il a décidé de financer les 25% de sa poche.
Pour rentabiliser son investissement, il met les appartements en location, avec 300 euros par mois chacun. Ses charges annuelles en tant que propriétaire s’élèvent à 3 000 euros pour l’ensemble. Par simple calcul, son cash flow net est de 7800 euros ((300*3*12)-3000). Toutefois, il doit prélever 3886 euros de cette somme, pour son emprunt, à supposer qu’il a contracté un prêt avec un taux nominal de 2,70% pour une durée de 20 ans. Il ne lui restera plus que 3914 euros.
Si l’on prend compte l’augmentation de 10% sur la valeur de l’immeuble, il lui reviendra 88 000 euros. Son retour sur investissement sera donc de 3914+8000=11 914 euros l’année. Son retour sur investissement sera alors de 60% avec un investissement de 20 000 euros.
Conseil #5 : comment améliorer son information financière
Aujourd’hui, l’information est à la portée de tous. Profitez-en ! Qui détient l’information détiens le pouvoir. Il est ainsi nécessaire de bien l’analyser et de lui donner un sens. Afin d’analyser et classer les informations que vous recevez, 5 points sont à étudier :
La pertinence
Posez-vous la question, « cette information est-elle pertinente ? Est-elle valable à l’instant T ? »
La crédibilité
Il va de soi que vous devez vérifier la crédibilité de l’information que vous recevez. Pensez à vérifier la source. L’information est-elle donnée par un expert, fort en notoriété ou un simple vendeur ?
La priorité
Avez-vous reçu l’information en priorité ? Si ce n’est pas le cas, elle risque d’être désuète. Afin d’obtenir une information privilégiée, élargissez votre cercle de contacts.
La véracité
Faites attention aux informations faussées dans un but de manipulation ! Vérifiez le bien-fondé de chaque élément que vous recevez.
Fait ou opinion ?
Faites une analyse poussée de l’information que vous avez reçue. Est-elle un fait avéré ou une opinion d’une seule personne ? Rappelons qu’un fait est une donnée vérifiable, tandis qu’une opinion reste une idée, qui peut être étayée ou non par un fait.
III] De "financièrement indépendant" à "financièrement confiant"
Quelle est la différence entre "financièrement indépendant" et "financièrement confiant" ? Et bien je dirais que déjà l’indépendance financière, ou le concept d’être "financièrement indépendant", c’est un concept bizarre en soi. Parce qu’on n’est jamais réellement financièrement indépendant.
En fait, on est toujours dépendant de quelque chose : dépendant de ses clients, de la compétition, et même quand on travaille pour soi, en réalité on ne travaille pas QUE pour soi : on travaille aussi, et surtout, pour SES clients. Bref, ce sont de drôles de termes, qu’on voit fleurir un peu partout sur Internet, souvent utilisés à tord et à travers, principalement par des personnes qui vendent le rêve de l’indépendance financière, mais qui en fait ne savent même pas exactement de quoi elles sont en train de parler.
Définition : financièrement confiant
Être financièrement confiant signifie avoir la certitude que vos compétences sont nécessaires sur le marché, et que peu importe le contexte, il y aura toujours des clients qui auront besoin de vous, et qui seront donc prêts à faire appel à vos services.
Donc ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la confiance financière n’est pas qu’un ensemble d’actions à mettre en oeuvre. C’est avant tout un savoir-être à cultiver, au travers de ce que j'appelle des "habitudes de vie", ou "routine de vie". Et ce sont précisément ces habitudes ou ces routines qui font toute la différence entre les personnes qui ont le plus de succès sur cette planète et les autres.
Alors pour vous, en voici quelques-une parmi les meilleures.
Vaincre les tentations permanentes
Vous savez que vous êtes plus confiants au niveau financier, lorsque vous arrivez à vaincre la tentation diffusée par les publicités pour vous inciter à consommer et à acheter. Vous gardez un œil sur votre argent. Votre maitrise de vous-même deviendra une habitude.
Surmonter les émotions négatives
Les désirs et la peur sont des sentiments immuables à l’être humain. D’ailleurs ils sont difficiles à les refréner. Mais ayant atteint un niveau d’indépendance financière acceptable, vous résistez aux achats impulsifs, vous évitez de rester dans une entreprise que vous n’appréciez guère et osez monter votre propre affaire.
Ignorer l’approbation sociale
Lorsque vous êtes indépendant financièrement, vous ne suivez plus la tendance sociale. D’ailleurs, ce facteur ne vous concerne plus. Vous devez leader de la masse sociale. Vous ne risquez plus les appréhensions sociales du fait que vous alliez à contre-courant.
Assumer les échecs
Une fois indépendant financièrement, il est plus facile d’assumer ses échecs. Vous écartez toute pensée négative selon laquelle vous n’êtes pas maitre de votre destin. Vous comprenez que pour changer le monde, il est nécessaire de commencer par soi-même. D’ailleurs, comme vus plus haut, les échecs font partie de la réalité de tout à chacun. L’idéal est de savoir en tirer profit pour en sortir gagnant.
Pour continuer d'apprendre :
- Notre infographie pour (re)trouver la motivation
- Êtes-vous motivé(e) ou simplement intéressé(e) ?
- Réussite professionnelle : avez-vous un plan B ?