Une synthèse de l'article pour aller à l'essentiel
Les revenus bruts d’un orthodontiste peuvent sembler élevés à première vue, mais il est crucial de rappeler qu’ils sont largement diminués par des charges d’exploitation importantes, des impôts élevés et les investissements initiaux nécessaires. Toutefois, il est tout à fait possible d’améliorer cet équilibre grâce à une gestion rigoureuse et une stratégie bien pensée. Dans cette fiche pratique, nous allons explorer des techniques concrètes pour maximiser la rentabilité d’un cabinet d’orthodontie, permettant ainsi à l’orthodontiste de sécuriser un revenu net qui reflète pleinement son expertise et ses responsabilités.
Ce que vous allez apprendre à la lecture de cet article
<space> 1. Les étapes clés pour augmenter votre rémunération en tant qu'orthodontiste en libéral <space> 2. Quelles stratégies adopter pour augmenter les prix, sans perdre de clientèle <space> 3. Comment réduire les coûts de fonctionnement sans rogner sur la qualité des services que vous proposez <space> 4. Comment choisir la zone de chalandise la plus rentable <space> 5. Comment optimiser la gestion financière de votre cabinet d'orthodontie <space> 6. Notre avis sur la rentabilité et la rémunération d'une activité d'orthodontiste indépendant en libéral
Certain(e)s orthodontistes à leur compte gagnent plus de 200.000€/an (soit près de 17.000€/mois)
Selon les données de l'Unasa, un orthodontiste en France perçoit en moyenne 22 256 € bruts par mois, soit environ 17.000€ net par mois. Cependant, il est crucial de noter que les charges et impôts représentent environ 60 % des revenus des professions libérales, ce qui réduit significativement le revenu après charges et impôts (sources : JDN, UNASA).
Pour un entrepreneur envisageant d'ouvrir un cabinet d'orthodontie, cette statistique souligne l'importance de bien gérer les charges professionnelles et fiscales afin de maintenir une rentabilité satisfaisante.
Malgré ces défis financiers, certains orthodontistes en France ont connu un succès notable. Par exemple, le Dr Jean-Jacques Aknin, orthodontiste à Paris, a été chef du département d'orthodontie de l'Université Claude Bernard et président de la Société Française d'Orthopédie Dento-Faciale (SFODF). De même, le Dr David Issembert est un orthodontiste réputé à Paris, spécialisé dans les techniques d'orthodontie invisibles (sources : Aknin Orthodontiste Paris, Orthodontiste Paris).
Dans cette fiche pratique, nous allons examiner les meilleures stratégies pour améliorer la rentabilité d'un cabinet d'orthodontie, et par là même la rémunération de l'orthodontiste, en nous inspirant des pratiques de ces professionnels reconnus.
Étape 1 : Les indicateurs permettant d'évaluer la rémunération d'un cabinet d'orthodontiste
La rentabilité d’un cabinet d’orthodontiste (et donc la possibilité pour l'orthodontiste de se rémunérer correctement) peut être analysée à travers trois facteurs clés :
Le chiffre d’affaires : Il correspond aux revenus générés par les prestations orthodontiques, comme les consultations, les traitements et les appareils dentaires. Le chiffre d’affaires dépend du nombre de patients, des tarifs pratiqués et de la capacité à proposer des services différenciés ou haut de gamme.
Les coûts d’exploitation : Ces coûts incluent les charges courantes du cabinet, telles que les salaires, les loyers, les fournitures médicales, l’entretien du matériel, les assurances et les dépenses marketing. Une gestion efficace de ces dépenses est cruciale pour améliorer la rentabilité.
L’investissement initial : Cela concerne les dépenses liées à la création ou à la reprise d’un cabinet : achat ou location d’un local, équipement spécialisé, logiciels de gestion, et frais d’aménagement. Un investissement initial bien pensé peut réduire les coûts à long terme et maximiser la productivité.
Pour augmenter les revenus générés par un orthodontiste, il est impératif de travailler sur la rentabilité de son cabinet d’orthodontie. Cela passe par une optimisation de ces trois leviers : augmenter le chiffre d’affaires (par exemple en diversifiant les prestations), réduire les coûts d’exploitation (par exemple en négociant rigoureusement avec les fournisseurs), et minimiser les frais inutiles lors de l’investissement initial.
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Même si un entrepreneur débutant n’est pas encore familier avec ces notions, c’est justement ce que nous allons aborder en détail dans la suite de cette fiche pratique. De plus, notre modèle de Business Plan pour cabinet dentaire les explique de manière claire et approfondie pour accompagner chaque étape de votre projet.
Dans la suite de cette fiche pratique, nous allons décortiquer chacun de ces concepts pour vous fournir des conseils concrets et des stratégies applicables à votre futur cabinet d’orthodontie.
Le chiffre d'affaires opérationnel d'un cabinet d'orthodontiste
Le chiffre d'affaires opérationnel dans un cabinet d'orthodontie correspond aux revenus générés directement par l'activité principale du cabinet, c’est-à-dire les prestations fournies aux patients. Cela inclut les consultations, les diagnostics, les traitements orthodontiques (comme la pose d'appareils dentaires fixes ou amovibles), ainsi que les éventuelles ventes de produits annexes (par exemple, des gouttières de contention ou des accessoires liés aux soins).
Contrairement au chiffre d'affaires brut qui inclut tous les revenus du cabinet, le chiffre d'affaires opérationnel se concentre uniquement sur les revenus issus de l’activité clinique quotidienne, sans tenir compte des éléments exceptionnels (comme la vente de matériel ou les aides ponctuelles).
Le chiffre d’affaires opérationnel est un indicateur de performance crucial, car il reflète la capacité du cabinet à attirer des patients et à générer des revenus à partir de son cœur de métier. Il permet de mesurer directement la rentabilité des services offerts par rapport aux coûts associés. En d’autres termes, il montre si l’activité principale du cabinet est économiquement viable et s’il peut couvrir ses charges d’exploitation tout en générant un bénéfice. En surveillant régulièrement cet indicateur, un orthodontiste peut :
- Identifier les périodes creuses ou les baisses de fréquentation ;
- Ajuster ses stratégies tarifaires ou proposer de nouveaux services pour attirer davantage de patients ;
- Comparer la performance opérationnelle de son cabinet avec les standards du secteur.
Dans un contexte entrepreneurial, comme celui de la création d’un cabinet d’orthodontie, un chiffre d’affaires opérationnel solide est un signal rassurant pour les investisseurs ou les prêteurs, car il démontre que le cabinet est capable de générer des revenus réguliers et prévisibles à partir de son activité principale.
Pro Tips
Pour estimer le chiffre d'affaires opérationnel d'un orthodontiste concurrent, une méthode simple consiste à évaluer le nombre moyen de patients traités chaque mois, à multiplier ce chiffre par le tarif moyen d'une prestation (par exemple, le coût d'un traitement orthodontique ou d'une consultation), puis à extrapoler ce résultat sur une année. Ces données peuvent être obtenues en observant l'activité du cabinet (affluence dans la salle d’attente), en demandant des informations lors d'un rachat (les cabinets en vente fournissent souvent un compte de résultat), ou encore en consultant des études de marché locales. Cette estimation n’est pas précise à l’euro près, mais elle donne une idée réaliste de la performance du cabinet dans le cadre d’une analyse concurrentielle ou d’un projet de création.
Le chiffre d'affaires opérationnel est un indicateur clé pour mesurer la rentabilité d'un cabinet d'orthodontiste, car il permet de savoir si l'activité principale du cabinet génère suffisamment de revenus pour couvrir les charges et dégager un bénéfice. Pour l'estimer de manière plus précise que la méthode empirique évoquée précédemment, il est essentiel d'utiliser un prévisionnel financier (vous en trouverez un exemple sectoriel dans notre Pack Complet Cabinet Dentaire). Cet outil permet de modéliser l'activité future du cabinet en intégrant des données chiffrées et réalistes basées sur les spécificités du marché local, les tarifs pratiqués, et la capacité d'accueil du cabinet.
Un prévisionnel financier est indispensable lors de la création d’un cabinet d’orthodontie, car les sommes investies sont généralement importantes (achat d’équipement spécialisé, aménagement du cabinet, communication, etc.). Il s’agit non seulement de sécuriser son projet, mais également de convaincre les banques ou investisseurs en leur montrant que le cabinet sera capable de générer des revenus suffisants pour rembourser les emprunts et financer son développement.
Notre modèle de Business Plan pour cabinet dentaire inclut naturellement un prévisionnel financier complet, conçu spécifiquement pour les entrepreneurs du secteur. Cet outil permet d’estimer avec précision le chiffre d'affaires opérationnel à court, moyen et long terme, en tenant compte de variables telles que le nombre de patients attendus, la stratégie tarifaire, ou encore les pics d’activité saisonniers. Il s'agit d'un outil essentiel pour anticiper les résultats financiers et optimiser la gestion dès la création du cabinet.
Dans ce modèle, les entrepreneurs trouveront également des techniques, outils et méthodes non conventionnels pour déterminer avec certitude leur chiffre d'affaires opérationnel sur les 1, 2 et même 3 premières années d'activité. Ces approches permettent de réduire l’incertitude, d’anticiper les variations potentielles et de prendre des décisions éclairées pour maximiser la rentabilité dès les premiers mois.
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Les coûts d'exploitation
Les coûts d’exploitation d’un cabinet d’orthodontie correspondent à l’ensemble des dépenses nécessaires pour assurer son fonctionnement quotidien. Cela inclut les salaires du personnel (assistants, secrétaires, etc.), le loyer ou les charges liées au local, l’achat de fournitures médicales et de matériel orthodontique, les frais d’entretien des équipements, les dépenses énergétiques (eau, électricité), les assurances professionnelles, les abonnements logiciels (gestion de rendez-vous, comptabilité), ainsi que les frais de marketing et communication pour attirer de nouveaux patients.
La mesure et le suivi régulier de ces coûts d’exploitation sont essentiels pour identifier les postes de dépense les plus lourds et évaluer où des optimisations sont possibles. En réduisant ou en maîtrisant certaines charges (par exemple, en négociant avec des fournisseurs ou en rationalisant l’organisation du cabinet), il devient possible d’améliorer significativement la rentabilité. Une gestion rigoureuse des coûts d’exploitation permet ainsi de maximiser les bénéfices, même avec un chiffre d'affaires stable.
A retenir
La maîtrise des coûts d’exploitation est essentielle pour limiter les dépenses et dégager un maximum de bénéfices. En réduisant les charges inutiles ou en optimisant les dépenses courantes, un cabinet d’orthodontie peut améliorer significativement sa rentabilité.
L'investissement initial
L’investissement initial dans le cadre de l’ouverture d’un cabinet d’orthodontie correspond aux dépenses engagées avant le démarrage de l’activité. Cela inclut l’achat ou l’aménagement du local, l’acquisition d’équipements spécialisés (fauteuils, instruments, radiologie), les logiciels de gestion, les frais administratifs (création de l’entreprise, permis), et la communication pour faire connaître le cabinet.
Cet investissement initial impacte directement le seuil de rentabilité, car plus les coûts de départ sont élevés, plus il faudra de temps pour que le chiffre d’affaires couvre les charges fixes et commence à générer des bénéfices. Il influence également le ROI (retour sur investissement), car un investissement trop important peut ralentir la capacité à obtenir un retour financier satisfaisant.
Compte tenu des montants en jeu, il est essentiel de réaliser une étude de marché, qui consiste à analyser la demande locale, la concurrence, les besoins des patients potentiels et la viabilité du projet dans une zone donnée. Cela permet de sécuriser l’investissement en prenant des décisions stratégiques basées sur des données concrètes.
Bon à savoir
Le coût initial pour ouvrir un cabinet d’orthodontie se situe généralement entre 150.000 € et 500.000 €, selon les données de marché recueillies par DoublezVosVentes. Cette fourchette dépend de nombreux facteurs, tels que la taille du cabinet, le choix des équipements, les travaux d’aménagement nécessaires et l’emplacement géographique.
Il est toutefois fortement recommandé de valider ces estimations à l’aide d’un prévisionnel financier détaillé et personnalisé. Celui-ci permettra de prendre en compte les spécificités et données locales de chaque projet, offrant ainsi une vision plus précise des besoins financiers et des investissements requis pour assurer la viabilité du cabinet.
Réduire l’investissement initial peut permettre à un entrepreneur de diminuer la pression financière durant les premières années d’activité, souvent les plus difficiles, où les revenus sont encore instables et les charges élevées. Cela réduit également les montants des emprunts éventuels et les remboursements mensuels, rendant la gestion financière plus souple.
Cependant, il est crucial de trouver un juste équilibre : réduire trop fortement l’investissement peut nuire à la qualité des produits, des équipements ou des services proposés, ce qui pourrait compromettre la satisfaction des patients et donc la rentabilité à long terme.
Notre modèle de Business Plan Cabinet Dentaire est conçu précisément pour aider les entrepreneurs à trouver ce juste milieu. Accessible et compréhensible, même sans connaissances comptables ou financières, il permet de planifier un investissement optimal qui allie maîtrise des coûts et maintien de la qualité nécessaire au succès d’un cabinet d’orthodontie.
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Étape 2 : Mettre en œuvre des actions concrètes afin d'améliorer la rentabilité de votre activité d'orthodontie
Améliorer le "Taux de renouvellement des traitements de rétention"
Le "Taux de renouvellement des traitements de rétention" dans le cadre d'un cabinet d'orthodontie fait référence au pourcentage de patients qui, après avoir terminé leur traitement orthodontique actif (par exemple, pose d'appareils fixes ou aligneurs), reviennent pour continuer leur suivi avec des traitements de rétention. Ces traitements sont essentiels pour maintenir les résultats obtenus et éviter une rechute.
Exemple chiffré
si un orthodontiste a traité 100 patients avec un appareil dentaire fixe et que 80 d'entre eux viennent pour un traitement de rétention après la fin du traitement actif, le taux de renouvellement des traitements de rétention est de 80%.
Optimiser ce taux est crucial pour améliorer la rentabilité d'un cabinet d'orthodontie. Le suivi post-traitement avec des gouttières ou des fils de rétention génère des revenus supplémentaires, souvent à des tarifs plus élevés, tout en garantissant la fidélisation des patients. Un taux de renouvellement élevé permet aussi de renforcer la relation avec les patients et de favoriser les recommandations, ce qui est bénéfique pour la réputation du cabinet et son flux de nouveaux patients. Voici quelques conseils pratiques pour optimiser le taux de renouvellement des traitements de rétention et en maximiser la rentabilité :
Mise en place de rappels systématiques : Utiliser un système automatisé de rappels pour les bilans de rétention, afin de contacter les patients au moment où leur traitement actif est terminé et qu'un suivi est nécessaire. Ces rappels peuvent être effectués par SMS, e-mail ou appel téléphonique.
Informer les patients sur l'importance des traitements de rétention : Lors de la fin du traitement orthodontique actif, prendre le temps d'expliquer l'importance du maintien des résultats obtenus, et de démontrer les bénéfices des traitements de rétention. Une meilleure compréhension des risques de rechute incitera les patients à suivre les recommandations.
Proposer des traitements de rétention personnalisés : Offrir des options variées en fonction des besoins spécifiques de chaque patient, telles que des gouttières sur-mesure ou des fils de rétention fixes, peut augmenter le taux de renouvellement. L’adaptation à chaque cas particulier favorise un suivi plus proche et plus apprécié par les patients.
Créer un programme de fidélité ou des forfaits : Proposer des forfaits comprenant les traitements de rétention ou des suivis à long terme (par exemple, une consultation annuelle gratuite ou à prix réduit pour les patients ayant acheté un traitement de rétention) peut inciter les patients à revenir pour ces soins, augmentant ainsi leur engagement et les revenus récurrents.
Suivi post-traitement : Mettre en place un suivi à long terme avec des consultations de contrôle régulières, par exemple une visite de rétention après 6 mois, un an, puis tous les 2 ans. Ce suivi renforce la relation patient-orthodontiste et offre une occasion d'assurer que les traitements de rétention sont bien suivis.
Communication ciblée sur les résultats à long terme : Utiliser les témoignages de patients satisfaits ou des exemples de succès pour sensibiliser les nouveaux patients à l'importance de la rétention. Un orthodontiste peut également partager des cas avant-après pour illustrer l'impact des traitements de rétention sur la stabilité des résultats.
Évaluation régulière des performances du taux de renouvellement : Suivre et analyser régulièrement les statistiques de renouvellement des traitements de rétention permet de comprendre les tendances et d’ajuster la stratégie en conséquence. Un taux trop bas pourrait signifier un manque d'efficacité dans les rappels ou un défaut d'information.
Ces actions permettent non seulement d'améliorer la rentabilité du cabinet en générant des revenus récurrents, mais aussi de renforcer la fidélité des patients, ce qui a un impact positif sur le bouche-à-oreille et le développement du cabinet.
Réduire le "coût de revient par traitement orthodontique"
Le "coût de revient par traitement orthodontique" correspond à la somme des dépenses directes liées à chaque traitement orthodontique, incluant les coûts des matériaux, des fournitures, des consultations, des bilans radiologiques, et des autres interventions spécifiques au traitement de chaque patient. Cela permet à l'orthodontiste de déterminer si le prix facturé au patient couvre ces coûts et génère un bénéfice.
Exemple chiffré
Pour un traitement d'orthodontie classique avec un appareil fixe, le coût de revient pourrait inclure le prix des brackets, des fils, des visites régulières, des radiographies et autres consommables. Si le coût total pour réaliser ce traitement est de 2 500 € et que le cabinet facture 4 500 €, le bénéfice brut serait de 2 000 € par traitement.
Optimiser le coût de revient par traitement permet d'améliorer la rentabilité d'un cabinet d'orthodontie, car en réduisant les coûts liés à la réalisation de chaque traitement, l'orthodontiste peut augmenter sa marge bénéficiaire sans avoir besoin d'augmenter le nombre de patients ou le tarif des soins. Cela peut aussi permettre d’investir dans d'autres aspects du cabinet, comme la communication ou le développement de nouveaux services, tout en maintenant des tarifs compétitifs. Voici quelques conseils pour optimiser le coût de revient par traitement orthodontique :
Acheter en gros : Les matériaux orthodontiques (brackets, fils, gouttières) représentent une part importante des coûts. Acheter en grande quantité permet de bénéficier de remises et de réduire le coût par unité. Il est donc important de négocier avec les fournisseurs et de stocker les produits essentiels en grande quantité pour réduire les coûts.
Optimiser l’utilisation des équipements : Utiliser des équipements de manière optimale, notamment les radiographies numériques ou les scanners 3D, peut réduire les coûts liés à la gestion des images ou des impressions physiques. Investir dans des équipements modernes peut également accélérer les traitements et réduire les coûts de main-d’œuvre à long terme.
Réduire les coûts de main-d’œuvre : Si le cabinet emploie des assistantes ou du personnel administratif, il est essentiel de bien organiser le travail afin de maximiser l’efficacité et de minimiser le temps passé par patient. La formation continue du personnel pour qu’il soit polyvalent et opérationnel peut aussi réduire les coûts liés à la sous-traitance ou à l’embauche de personnel supplémentaire.
Rationaliser la gestion des rendez-vous : Optimiser le planning des rendez-vous pour éviter les créneaux vides permet de maximiser le nombre de patients traités par jour. Cela permet de réduire le coût global par patient et d’augmenter la rentabilité du cabinet.
Utiliser des logiciels de gestion de cabinet : L’utilisation de logiciels spécialisés dans la gestion d’un cabinet d’orthodontie permet de réduire les coûts administratifs, de mieux gérer les stocks et d’assurer un suivi plus rigoureux des traitements. Cela permet de minimiser les erreurs, les retards et de mieux contrôler les dépenses quotidiennes.
Réévaluer les fournisseurs régulièrement : Il est important de régulièrement revoir les contrats avec les fournisseurs pour s'assurer que les prix sont compétitifs et que les produits sont de bonne qualité. Parfois, changer de fournisseur ou négocier des termes plus favorables peut permettre de réduire les coûts de manière significative.
Optimiser le suivi des traitements : Assurer un suivi efficace des traitements orthodontiques pour éviter les complications ou les visites supplémentaires inutiles. Cela permet de réduire le nombre d'interventions et d'optimiser le temps passé par patient, contribuant ainsi à une baisse des coûts de revient.
Bon à savoir
En appliquant ces méthodes, un orthodontiste peut réduire ses coûts opérationnels tout en maintenant une haute qualité de service, ce qui aura un impact direct sur la rentabilité du cabinet.
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Réduire le "coût d'opportunité des créances"
Le "coût d'opportunité des créances" dans le contexte d'un cabinet d'orthodontie fait référence à la perte de rentabilité qu’entraîne le fait d'avoir des créances impayées ou des paiements retardés. Plus un patient tarde à régler une facture, plus l'orthodontiste perd la possibilité d'utiliser cet argent pour d'autres investissements ou pour générer des revenus supplémentaires.
Exemple chiffré
Si un cabinet a une créance de 1 000 € pour un traitement terminé, et que cette somme n'est pas réglée pendant 3 mois, l'orthodontiste pourrait perdre une opportunité d'investir cet argent dans un nouvel équipement ou de l'utiliser pour améliorer la qualité des soins, impactant ainsi sa rentabilité.
Optimiser la gestion des créances permet d’améliorer la rentabilité du cabinet en libérant rapidement la trésorerie, en évitant les pertes de revenus dues aux retards de paiement et en réduisant les coûts administratifs associés à la gestion des créances. Une bonne gestion des créances permet également d'améliorer la fluidité financière, ce qui est essentiel pour maintenir un cabinet rentable et assurer une croissance. Voici quelques conseils pour optimiser le coût d’opportunité des créances :
Mettre en place un système de paiement anticipé : Demander un acompte ou un paiement complet avant ou au début du traitement peut réduire considérablement le risque de créances impayées. Ce système offre une sécurité financière immédiate et évite d’avoir à poursuivre des paiements après la fin du traitement.
Offrir des options de paiement flexibles : Proposer des paiements échelonnés permet d'adapter les possibilités de paiement aux patients tout en minimisant les créances impayées. Utiliser des prélèvements automatiques mensuels est une méthode efficace pour garantir la régularité des paiements.
Utiliser un logiciel de gestion des paiements et des créances : Les logiciels spécialisés dans la gestion des créances peuvent automatiser les rappels de paiement, les relances et le suivi des patients en retard. Ces outils permettent de réduire le temps passé sur la gestion administrative et d’assurer une récupération plus rapide des créances.
Établir des contrats clairs dès le début : Fournir un contrat écrit détaillant les modalités de paiement (montant, échéances, etc.) à la signature du consentement pour le traitement d'orthodontie. Cela permet de définir dès le départ les attentes et de réduire les malentendus.
Rappels réguliers et automatisés : Mettre en place des rappels automatiques via SMS ou e-mail quelques jours avant la date d’échéance, puis envoyer des relances régulières après la date limite de paiement. Ce processus aide à rappeler aux patients leur obligation sans nécessiter de gestion manuelle.
Proposer un escompte pour paiement rapide : Pour inciter les patients à payer plus tôt, l’orthodontiste pourrait offrir une remise (par exemple 5%) pour un règlement complet dans les 15 jours suivant la consultation. Cela peut réduire les créances et libérer la trésorerie plus rapidement.
Mettre en place des partenariats avec des sociétés de recouvrement : Si une créance reste impayée pendant une période prolongée, il peut être utile de faire appel à une société de recouvrement spécialisée dans le secteur médical. Cela permet de récupérer des sommes dues sans trop de frais ou de temps investis.
Évaluer la solvabilité des patients avant de commencer un traitement coûteux : Avant de commencer un traitement coûteux, évaluer la capacité de paiement du patient peut permettre d'identifier les risques liés aux créances impayées. Si nécessaire, des accords de paiement ou un co-financement via une institution financière peuvent être envisagés.
En appliquant ces méthodes, l’orthodontiste peut améliorer sa gestion des créances, réduire le coût d’opportunité associé aux paiements en retard, et ainsi optimiser sa rentabilité.
Pratiquer "l'évaluation régulière des performances du taux de renouvellement" en tant qu'orthodontiste
"L'évaluation régulière des performances du taux de renouvellement" (dans le contexte d'un cabinet d'orthodontie) fait référence à l'analyse systématique de la fréquence à laquelle les patients reviennent pour des traitements ou des suivis post-traitement, comme les soins de rétention. Cela permet à l'orthodontiste de mesurer la fidélité des patients et d’identifier si des ajustements sont nécessaires pour améliorer cette fidélité.
Exemple chiffré
Par exemple, si sur 100 patients ayant terminé leur traitement d'orthodontie actif, 70 reviennent pour leur traitement de rétention, le taux de renouvellement est de 70 %. Si ce taux est jugé trop faible, cela peut indiquer un besoin d'améliorer la communication avec les patients ou de renforcer l'importance des soins de rétention.
Optimiser ce facteur permet d'améliorer la rentabilité du cabinet d'orthodontie en augmentant les revenus récurrents issus de traitements supplémentaires, tout en renforçant la relation avec les patients. Un taux de renouvellement élevé améliore non seulement la rentabilité à court terme grâce aux revenus liés aux soins de rétention, mais il favorise également la fidélisation et le bouche-à-oreille, ce qui peut attirer de nouveaux patients. De plus, un bon suivi post-traitement montre un haut niveau de professionnalisme, ce qui renforce la réputation du cabinet. Voici quelques conseils pour optimiser le taux de renouvellement des traitements de rétention :
Suivi systématique des patients post-traitement : Il est essentiel de mettre en place un système de suivi proactif, par exemple en appelant ou envoyant des rappels pour les bilans de rétention 6 mois après la fin du traitement orthodontique. Ce suivi régulier montre que l'orthodontiste se soucie du bien-être à long terme de ses patients et les incite à revenir.
Éducation et sensibilisation des patients : Lors de la fin du traitement orthodontique, expliquer clairement l'importance des traitements de rétention pour maintenir les résultats obtenus et éviter les rechutes. Les patients doivent comprendre que la rétention est essentielle pour que leurs dents restent bien positionnées.
Offrir des solutions de rétention variées et adaptées : Proposer différents types de rétention, comme des gouttières invisibles ou des fils fixes, pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient. En diversifiant les options, vous augmentez la satisfaction des patients et les incitez à revenir.
Mettre en place des forfaits ou des abonnements : Proposer des forfaits tout-en-un incluant les traitements de rétention et les suivis sur une période de 2 à 3 ans. Cela peut rendre les soins de rétention plus attractifs et garantir que les patients continuent de revenir pour leurs visites de contrôle.
Utiliser des outils de communication régulière : Mettre en place des campagnes de communication régulières avec les patients pour les rappeler de l’importance des bilans de rétention. Cela peut inclure des e-mails de suivi ou des messages sur les réseaux sociaux pour encourager les patients à maintenir leurs traitements.
Analyser les données et ajuster les stratégies : Utiliser un logiciel de gestion de cabinet pour suivre les statistiques de renouvellement des traitements de rétention. Cette analyse régulière permet de repérer les tendances, identifier les patients à risque de ne pas revenir et ajuster les efforts de communication et de fidélisation en conséquence.
Recueillir des témoignages et des réussites : Encourager les patients qui ont bien suivi leur traitement de rétention et qui sont satisfaits des résultats à partager leurs témoignages. Ces retours peuvent être utilisés dans le marketing du cabinet pour attirer de nouveaux patients et encourager ceux existants à continuer le suivi.
Proposer des consultations de rétention gratuites ou à prix réduit : Offrir des consultations ou un suivi gratuit après la fin du traitement orthodontique peut inciter les patients à revenir pour des contrôles réguliers. Cela réduit les barrières au retour et garantit un suivi optimal.
A retenir
Ces stratégies permettront d'améliorer le taux de renouvellement des traitements de rétention, augmentant ainsi les revenus récurrents du cabinet et renforçant la fidélité des patients, ce qui optimise la rentabilité à long terme.
Notre modèle de business plan pour cabinet dentaire inclut toutes les techniques spécifiques que nous venons de citer, adaptées aux cabinets d'orthodontie, et bien d'autres encore. Ce modèle est un outil indispensable pour tout entrepreneur souhaitant démarrer un cabinet dentaire ou un cabinet d'orthodontie. Il permet de structurer efficacement les aspects financiers et opérationnels du projet, tout en intégrant des stratégies concrètes pour améliorer la rentabilité, telles que l'optimisation du coût de revient par traitement, la gestion des créances, l'évaluation des performances du taux de renouvellement, et bien plus encore. Ce modèle offre un cadre complet pour maximiser les chances de succès de votre projet.
De manière plus générale, tous nos modèles de business plan sont conçus pour être facilement compréhensibles et accessibles à tous les entrepreneurs, même ceux n'ayant pas de compétences financières ou comptables avancées. Ils sont rédigés de manière claire et détaillée, avec des explications simples, et peuvent être facilement adaptés aux spécificités de chaque projet. Que vous soyez en phase de création ou de développement de votre cabinet, ces modèles sont conçus pour répondre à vos besoins uniques et vous guider tout au long de votre parcours entrepreneurial.
A retenir
Nos modèles de business plan pour cabinets dentaire et orthodontie sont clairs, accessibles et facilement adaptables à chaque projet, offrant des stratégies concrètes pour optimiser la rentabilité et garantir le succès.
Un modèle de business plan est un outil essentiel pour tout entrepreneur souhaitant créer un cabinet d'orthodontie. Il permet de structurer son projet de manière cohérente, d’identifier les leviers de rentabilité, de prévoir les investissements nécessaires et de définir des objectifs clairs. En suivant un modèle éprouvé, l’entrepreneur peut minimiser les risques financiers, mieux comprendre les aspects stratégiques et opérationnels, et se concentrer sur ce qui compte vraiment : offrir des soins de qualité tout en assurant la pérennité et la croissance de son cabinet. C'est un guide indispensable pour transformer son projet en succès.
Conclusion de cette fiche pratique
En conclusion, la rémunération d’un orthodontiste installé depuis plusieurs années dépend de nombreux facteurs, tels que la gestion du cabinet, la fidélisation des patients, et l’optimisation des coûts d’exploitation. En moyenne, un orthodontiste expérimenté peut espérer une rentabilité nette significative, bien supérieure aux revenus initiaux, surtout si son business plan a été bien conçu et que les leviers financiers ont été activement optimisés. L’optimisation du taux de renouvellement des traitements, la gestion rigoureuse des créances et des coûts, ainsi que l'investissement dans des équipements performants sont autant de facteurs qui contribuent à accroître la rentabilité. En somme, une planification stratégique et une gestion efficiente permettent à un orthodontiste installé de maximiser sa rémunération et de garantir la pérennité et la prospérité de son cabinet.
Pour continuer d'apprendre :
- Comment construire un business plan solide pour votre cabinet dentaire
- Rentabilité d’un centre dentaire : mythes et réalités
- Les différences de salaire entre dentistes libéraux et salariés
- Combien gagne un prothésiste dentaire ?